Should physicians discourage patients from playing the sick role?

MÊME SI, DEPUIS LES ANNÉES 1950, on peut sentir l’influence des modèles de soins qui mettent l’accent sur la participation active des patients dans le processus décisionnel, les conclusions que nous présentent dans ce numéro les Dr Anne M. Stiggelbout et Gwendoline M. Kiebert (page 383) nous laissent croire que les patients ne sont peut-être pas favorables à une telle idée, au contraire des éthiciens, des chercheurs et des décideurs. Dans cet éditorial, l’auteure prétend qu’il peut être plus raisonnable pour les patients de jouer un rôle passif lorsque leur état porte peu à conséquence ou que leur pronostic est peu optimiste et que les options thérapeutiques sont restreintes. Toutefois, les patients atteints d’une maladie chronique, comme le diabète, qui adoptent le «rôle de malade» risquent fort d’amoindrir leur chance de bénéficier d’un résultat optimal.